Quel est le meilleur moment pour prendre un supplément d’oméga-3 ?
Les acides gras oméga-3 sont des nutriments essentiels reconnus pour favoriser la santé cardiaque, le fonctionnement cérébral et réduire l’inflammation. Si vous prenez un supplément d’oméga-3 ou envisagez de commencer, vous vous demandez peut-être quel est le meilleur moment pour en tirer le meilleur parti.
Matin ou soir : quand prendre des oméga-3 ?
En réalité, il n’existe pas de moment idéal pour prendre des suppléments d’oméga-3. La régularité est bien plus importante. Prendre votre supplément à la même heure chaque jour permet de maintenir un taux constant d’acides gras oméga-3 dans votre organisme, améliorant ainsi leur efficacité au fil du temps.
Le choix entre prendre des suppléments d’oméga-3 le matin ou le soir dépend souvent de vos préférences personnelles et de votre routine :
Apport matinal
Certaines personnes préfèrent prendre des compléments d’oméga-3 le matin pour démarrer la journée avec énergie. Associer les oméga-3 à un complément matinal comme nos Probiotiques peut favoriser une bonne santé intestinale.
Apport du soir
D’autres choisissent de prendre des compléments d’oméga-3 le soir, surtout s’ils prennent leur repas le plus copieux le soir. Prendre des oméga-3 avec un repas plus copieux et riche en graisses peut améliorer l’absorption. De plus, les associer à un complément de magnésium comme MagEnhance peut favoriser la relaxation et améliorer la qualité du sommeil.
Devriez-vous prendre des oméga-3 à jeun ou au cours d’un repas ?
Quel que soit le moment de la journée, il est important de prendre des compléments d’oméga-3 avec un repas riche en bonnes graisses. Cette pratique améliore l’absorption des acides gras.

Les graisses contenues dans votre repas stimulent la libération d’enzymes digestives comme la lipase pancréatique, qui aide à décomposer les triglycérides oméga-3 pour les absorber dans l’intestin grêle.1
Par exemple, une étude a révélé qu’un repas contenant 44 grammes de matières grasses augmentait l’absorption des oméga-3 de 300 % par rapport à un repas contenant 8 grammes de matières grasses.2
Une autre étude a enregistré une augmentation de 400 % des taux d’absorption lorsque les oméga-3 étaient pris avec un repas riche en graisses.3
Choisir la bonne forme : triglycérides ou esters éthyliques
Tous les compléments d’oméga-3 ne se valent pas. La forme choisie – triglycérides ou esters éthyliques – influence l’absorption et l’efficacité.
Les oméga-3 sous forme de triglycérides ressemblent beaucoup à ceux naturellement présents dans des aliments comme le poisson. Cette forme est mieux absorbée par l’organisme et provoque généralement moins de troubles digestifs, comme les éructations. De plus, l’absorption des triglycérides est moins importante dans les repas riches en graisses, ce qui en fait un choix plus fiable.1 2 4
En revanche, l’huile de poisson sous forme d’esters éthyliques est une forme transformée d’oméga-3. Bien que toujours bénéfiques, les esters éthyliques sont absorbés 10 à 50 fois moins efficacement en raison de leur structure chimique modifiée. Des études montrent que leur absorption peut être inférieure de 300 à 400 % à celle des triglycérides, notamment lorsqu’ils sont consommés avec des repas faibles en gras, et qu’ils peuvent également provoquer davantage d’inconfort digestif.4 5
Article connexe : Quelle est la différence entre l’huile de poisson oméga-3 à base de triglycérides et d’esters éthyliques ?
Répondre aux problèmes digestifs courants
Certaines personnes ressentent des troubles digestifs lors de la prise de suppléments d’oméga-3, comme des rots de poisson ou des indigestions. Voici quelques conseils pour minimiser ces problèmes :
- À prendre avec les repas : Comme mentionné précédemment, consommer vos oméga-3 avec un repas riche en matières grasses peut réduire les troubles digestifs.
- Choisissez des formules sans rots : Notre supplément d’oméga-3 Ultra Pur est conçu pour être sans rots, minimisant ainsi le risque d’arrière-goût de poisson. Nous n’utilisons pas d’enrobage entérique dans nos gélules, car cela pourrait réduire leur absorption.
- Commencez par une dose plus faible : Notre portion quotidienne recommandée est de 3 gélules, fournissant un total de 2 250 mg d’acides gras oméga-3. Cependant, si vous débutez, vous pouvez commencer par une ou deux gélules par jour et augmenter progressivement jusqu’à la dose complète à mesure que votre corps s’y habitue.
Conclusion
Le meilleur moment pour prendre des suppléments d’oméga-3 est celui qui s’intègre le mieux à votre routine et garantit une bonne régularité. Pensez à prendre votre supplément avec un repas riche en bonnes graisses pour maximiser son absorption, et envisagez de l’associer à d’autres compléments adaptés à vos objectifs santé.
Références :
- Schuchardt, Jan Philipp et Andreas Hahn. « Biodisponibilité des acides gras oméga-3 à longue chaîne. » Prostaglandines, leucotriènes et acides gras essentiels, vol. 89, n° 1, juillet 2013, p. 1–8, https://doi.org/10.1016/j.plefa.2013.03.010. ↩︎
Lawson, Larry D. et Bronwyn G. Hughes. « Absorption de l’acide eicosapentaénoïque et de l’acide docosahexaénoïque à partir de triacylglycérols ou d’esters éthyliques d’huile de poisson co-ingérés avec un repas riche en graisses. » Biochemical and Biophysical Research Communications, vol. 156, n° 2, oct. 1988, pp. 960–963, https://doi.org/10.1016/s0006-291x(88)80937-9. ↩︎- Kling, Douglas F., et al. « Les acides gras libres oméga-3 présentent une biodisponibilité d’EPA et de DHA plus de 4 fois supérieure à celle des esters éthyliques d’acides oméga-3 associés à un régime pauvre en graisses : étude ECLIPSE†. » Journal of Clinical Lipidology, vol. 5, n° 3, mai 2011, p. 231, https://doi.org/10.1016/j.jacl.2011.03.062. ↩︎
- Beckermann, B., et al. « [Biodisponibilité comparative de l’acide eicosapentaénoïque et de l’acide docasahexaénoïque à partir de triglycérides, d’acides gras libres et d’esters éthyliques chez des volontaires] ». Arzneimittel-Forschung, vol. 40, n° 6, 1er juin 1990, p. 700-704, pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/2144420/. ↩︎
- Yang, L. Y., et al. « Lipolyse des triacylglycérols d’huile de menhaden et des esters alkyliques d’acides gras correspondants par la lipase pancréatique in vitro : un réexamen ». Journal of Lipid Research, vol. 31, n° 1, 1er janvier 1990, p. 137-147, pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/2313198/. ↩︎